troubles anxieux

Publié le par DASSIGNY

TROUBLES ANXIEUX

troubles anxieux 

Phobie      

Phobique ?      

Phobie simple

Phobie complexe

Phobie sociale

Phobie scolaire

Agoraphobie

Phobie du sens approche jungienne

Situation phobogène

Phobies atypiques   

Phobies d'impulsion     

Nosophobie  

 Dysmorphophobie

Peur

Trac

Timidité  pathologique

Stress

Stress post-traumatique

Trouble obsessionnel-compulsif            

Trouble de panique

Trouble d'anxiété généralisé

THADA

Anxiété normale

Anxiété généralisé

Lanxiété chez les étudiants

PSYCHOPATHOLOGIES

Définitions

Classification     

Dépression

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Les différents types de handicaps             

handicaps physiques et anxiété

Solitude et anxiété

Chômage et anxiété

Personnes âgées et anxiété

APPROCHE DES TROUBLES ANXIEUX

En ce qui concerne la fréquence, des troubles anxieux, quel que soit leur mode d'expression, sont parmi les perturbations dordre psychologique celles qui affectent le plus la population. Aussi, lassociation NALPA ne s'oppose pas à une vision biologique, héréditaire de ces troubles mais l'intègre plutôt dans une approche globale en incluant le contexte sociohistorique du développement de l'individu, trait d'union entre les troubles de "l'âme" et ceux du corps. Toutefois, en dépit de cette incidence et parfois même de la gravité de la pathologie, ces troubles ne sont pas pris au sérieux.

A présent, et ce qui représente un avantage plus quappréciable, ces personnes peuvent être aidées par des thérapies de groupe efficaces, même si encore trop méconnues.

Toute nouvelle approche part généralement dun constat de carence particulièrement évident dans le cas des troubles anxieux et des phobies. Les troubles anxieux, sont une maladie, où l'anxiété envahit tous les aspects du psychisme de la personne, maladie encore assez mal connue des psychiatres et des psychologues.

Les connaissances et technologies médicales actuelles ne permettent pas de faire face clairement aux troubles phobiques et anxieux, et de formuler un diagnostic précis et donc de prescrire un traitement efficace aux personnes qui en souffrent et par conséquent le verdict final souvent entendu est presque toujours : mal être imaginaire...

Dun point de vue strictement médical, il ny a pas de différences entre langoisse et lanxiété. La terminologie médicale ne retient que la dernière expression : lanxiété, éprouvée à un moment donné par nous tous est provoquée en grande partie par les problèmes propres à la vie quotidienne. Toutefois, la manière dont une personne fait face à lanxiété dépend de son caractère et de son tempérament, cest-à-dire de sa structure psychologique façonnée par des facteurs dordre familial et environnemental.

Aussi, lanxiété nuit fortement à lépanouissement de lindividu dans sa vie sociale, affective, scolaire et/ou professionnelle et ceci de façon dautant plus insidieuse que les souffrances quelle provoque ne sont pas évidentes. Comme exemple, dans le cas des personnes salariées les manifestations sont parfois assimilées à de lincompétence professionnelle. Les personnes souffrant danxiété seront considérées comme " asociales " car elles se replient sur elles-mêmes, ont de moins en moins de contacts avec les autres et peu ou pas damisdoù un formidable gâchis et pour beaucoup léchec de toute leur existence.

 

phobique ?

Dans les classifications psychiatriques internationales (DSM IV et CIM 10), la phobie est appréhendée au moyen de quatre critères : la confrontation à un objet ou situation phobogène déclenche, dans un premier temps, une anxiété ou un malaise constant, voire une peur incontrôlable . Une telle confrontation conduit ensuite l'individu à mettre en oeuvre des stratégies d'évitement ou des conduites de réassurance, comme le fait de se faire accompagner dans ses activités quotidiennes. L'angoisse et parfois la honte générées par l'anticipation anxieuse des situations et les évitements que le phobique s'impose finissent par occasionner une souffrance importante et constituent parfois un véritable handicap social. Si ces critères de diagnostic des phobies sont globalement acceptés par les différents courants psychiatriques, la notion de handicap pose problème. En effet, la définition de ce dernier fait intervenir une part importante de subjectivité, tant de la part du patient que de son thérapeute. Un même trouble sera vécu différemment selon les époques, les cultures ou l'histoire de vie de l'individu concerné. Dans le cas de la phobie sociale, où situer la frontière entre celle-ci et la timidité ? La différence entre ces deux formes d'anxiété sociale est-elle « dimensionnelle » (fondée sur un critère d'intensité) ou « catégorielle » (deux manifestations structurellement différentes de par leurs soubassements biologiques, génétiques et psychologiques) ? L'état actuel des recherches ne permet pas de trancher.

Phobie simple
La phobie simple, ou phobie spécifique, se manifeste par la peur irraisonnée d'une chose ou d'une situation précise. Les plus communes sont la peur d'un animal (chien, souris, araignée, serpent), la peur des hauteurs, la peur du sang, la peur de l'avion, la peur des microbes, la peur de l'eau, la peur des tunnels et la peur des ascenseurs. La phobie simple apparaît soudainement, la plupart du temps à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. Elle touche légèrement plus les femmes que les hommes.

De la kainatétophobie (la peur de la nouveauté) à la phobophobie (la peur d'avoir peur) en passant par la sidérodromophobie (la peur des voyages en train), l'Association psychiatrique américaine recense 6 456 phobies distinctes, classées en fonction de l'objet phobogène, l'élément qui engendre ces peurs très intenses
 

Symptômes et signes
Lorsqu'une personne souffre de phobie spécifique et qu'elle est confrontée avec l'objet de sa peur, elle éprouve un sentiment d'anxiété intense qui va parfois jusqu'à la panique. La plupart du temps, il est facile d'éviter les situations qui peuvent provoquer une crise de phobie.

Traitements et prévention
Lorsque c'est possible, les thérapies de désensibilisation sont très efficaces. Elles consistent à mettre graduellement une personne en contact avec l'objet ou la situation qui provoque la peur jusqu'à ce qu'elle réussisse à la contrôler. Les techniques de respiration et de relaxation sont aussi très efficaces dans ce type de phobie.

Phobie complexe

Phobie sociale
La peur d'être humilié en public est la principale manifestation de la phobie sociale. La personne qui en souffre a souvent l'impression que tous les yeux sont fixés sur elle. Elle craint de ne pas être à la hauteur et pense souvent qu'elle est incompétente. Elle a toujours l'impression d'être maladroite alors que les autres ne le sont pas. La gêne qu'entraîne la phobie empêche certains de fréquenter les restaurants, d'utiliser les toilettes publiques, et elle limite leurs relations sociales à leur entourage immédiat. D'autres sont même incapables de signer un chèque à la banque devant le caissier tant leur main tremble. La phobie sociale peut se manifester dès l'enfance et elle touche plus souvent les hommes que les femmes.

Symptômes et signes
Les crises de panique surviennent toujours lors de situations où la personne a peur d'être jugée ou de mal paraître. Le fait de parler en public, par exemple, provoquera des rougissements, des tremblements et une sensation de défaillance incontrôlables.

Traitements et prévention
La phobie sociale a des effets importants sur la vie professionnelle et sociale d'un individu. Pour traiter ce type de phobie, les thérapies et les techniques de relaxation sont souvent combinées à l'usage d'antidépresseurs. Certains médicaments, les bêta-bloqueurs, peuvent même être administrés juste avant une performance pour réduire l'anxiété.

Phobie scolaire

La phobie scolaire est un trouble de comportement de l'enfance et de l'adolescence. Les caractéristiques principales sont l'évitement scolaire et la peur irrationnelle liés à un stimulus scolaire ou la peur d'être séparé des parents. Mais nous questionner sur les limites et l'utilité d'un tel diagnostic. Selon les DSM-III et IV, le refus de fréquentation scolaire peut être diagnostiqué, soit comme un trouble d'angoisse de séparation  ou soit comme une phobie simple spécifique. Le terme "phobie scolaire" est requestionné, puisque selon la définition du terme "phobie", la peur doit être liée à un objet spécifique. Or, l'école est un ensemble de stimuli. Savoir qu'un enfant a une phobie scolaire donne peu d'informations sur l'objet de sa peur. Dans les cas où le refus scolaire est la difficulté première, il s'agit de discriminer ceux qui évitent un stimulus provoquant en eux un état émotif négatif de ceux qui désirent éviter une situation sociale.

-  Pour les enfants qui cherchent à éviter un stimulus provoquant en eux un état émotif, les auteurs suggèrent une thérapie basée sur la désensibilisation systématique et immédiate (dans les cas aigus) ou une exposition graduelle à la situation scolaire. Pour plusieurs de ces enfants, le sentiment d'inconfort n'est pas relié à un stimulus particulier. Des techniques de relaxation peuvent être enseignées et, dans les cas extrêmes, une médication anxiolytique ou antidépressive peut être prescrite.

Dans les cas d'aversion sociale, des jeux de rôles sont proposés pour développer les habiletés sociales et une thérapie cognitive pour travailler les distorsions de la pensée (ex. : peur d'être ridicule, d'être rejeté, de décevoir parents et enseignants).

Pour les enfants dont le refus scolaire est un moyen d'obtenir de l'attention, l'intervention est faite auprès des parents, sous forme d'entraînement à certaines habiletés, renforcement des comportements scolaires appropriés, mise en place de règles claires, retrait de l'attention pour les comportements inacceptables.

Dans les cas d'enfants qui refusent d'aller à l'école parce qu'ils obtiennent des renforcements positifs tangibles, une thérapie familiale et la mise en place de contrats. L'intervention doit viser à réduire le conflit familial, à augmenter les incitations à la fréquentation scolaire et à diminuer les renforcements positifs du refus scolaire.

Il est possible de rencontrer des cas mixtes, il faut alors en tenir compte dans le plan de traitement proposé.

Phobie scolaire et échec scolaire.

Pas envie daller à lécole, cela peut être inquiétant, si cela se prolonge. L'enfant, l'adolescent souffrant de phobie scolaire est extrêmement timide( Timidité excessive, peur maladive daffronter la foule, impossibilité de parler en public. Il évite toute les situations dans lesquelles il doit affronter les autres, cette peur risque de lui faire rater ses études. Il est plus sujet au risque de se trouver en échec scolaire. Ceux qui souffrent de cette phobie  redoublent plus souvent que les autres  une classe ou arrêté leurs études plus tôt. Cela sexplique notamment par la peur de prendre la parole devant un groupe. Cette phobie devient ainsi très handicapante, limitant la participation de lélève. Dans les cas extrême, le simple fait dêtre dans une salle de classe, entouré de personnes, peut entraîner une anxiété qui interfère avec lécoute et lapprentissage. Il est normal davoir le trac avant de prendre la parole ou dêtre intimidé face à des inconnus. Cela se transforme en véritable problème lorsque cette peur devient chronique, lorsquelle reste insurmontable. Il ne faut pas hésiter à consulter en cas trac ou de timidité réellement excessive.

Agoraphobie

Le sujet a peur des grandes places publiques ou de la foule. L'agoraphobie se traduit par la peur d'être bloqué dans une situation ou un endroit sans possibilité de s'en sortir. La personne peut en venir à refuser de quitter le milieu sécurisant du domicile, sauf si elle est accompagnée par quelqu'un en qui elle a confiance.

Quelques caractéristiques des personnes agoraphobes:

  • beaucoup d'imagination
  • enfants rêveurs
  • tendance à sous-estimer leur valeur et leurs capacités
  • se fixent des objectifs impossibles à atteindre
  • sont meurtries par leurs échecs
  • craignent d'être critiquées ou rejetées
  • extrêmement consciencieuses
  • perfectionnistes
  • très sensibles à l'opinion des autres
  • passent la majeure partie de leur temps à satisfaire les autres, à éviter les conflits, à rechercher l'approbation
  • ont terriblement peur d'être gênées, de se sentir ridicules, de faire quelque chose qui donnera à penser qu'elles ne sont pas normales

Voici les critères du DSM IV qui décrivent l'agoraphobie.

  • A. Anxiété liée au fait de se retrouver dans des endroits ou des situations d'où il pourrait être difficile (ou gênant) de s'échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver de secours en cas d'attaque de panique (voir la question fréquente: "Qu'est-ce qu'une attaque de panique ?") ... ou bien en cas de symptômes à type de panique. Les peurs agoraphobiques regroupent un ensemble de situations caractéristiques incluant le fait de se retrouver seul en dehors de son domicile; d'être dans une foule ou dans une file d'attente; sur un pont ou dans un autobus, un train ou une voiture. N.B. Envisager le diagnostic de phobie spécifique si l'évitement est limité à une ou seulement quelques situations spécifiques, ou celui de phobie sociale si l'évitement est limité aux situations sociales.

     
  • B. Les situations sont soit évitées (p. ex., restriction des voyages ) soit subies avec une souffrance intense ou bien avec la crainte d'avoir une Attaque de panique ou des symptômes à type de panique ou bien nécessitent la présence d'un accompagnement.

     
  • C. L'anxiété ou l'évitement phobique n'est pas mieux expliqué par un autre trouble mental, tel une Phobie sociale (par ex. évitement limité aux situations sociales par peur d'être embarrassé), une Phobie spécifique (p. ex., évitement limité à une situation unique comme les ascenseurs), un Trouble obsessionnel-compulsif (p. ex., évitement de la saleté chez quelqu'un ayant une obsession de la contamination), un État de stress post-traumatique (p. ex., évitement des stimulus associés à un facteur de stress sévère) ou un Trouble anxiété de séparation (évitement lié au départ du domicile ou à la séparation d'avec les membres de la famille).
     

 Mentionnons que l'évitement de situations peut altérer les capacités des sujets à voyager, à travailler ou à assumer leurs responsabilités.

Référence:
American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p

Phobie du sens approche jungienne

"Dans la linguistique structurale moderne, les mots n'ont pas de sens intime, car aucun d'entre eux n'échappe au destin que lui assigne l'analyse: être réduit à une unité quasi mathématique... Faut-il s'étonner qu'il y ait une crise de confiance, puisque nous n'osons plus nous abandonner aux mots en tant que porteurs de sens! Le langage est frappé d'une véritable phobie du sens."

James Hillman, James Hillman est un psychanalyste jungien   

Deux psychanalystes, un Suisse: Carl Gustav JUNG et un Américain: James HILLMAN ont tenté de s'éloigner des libres associations autistiques sur le divan pour expérimenter l'insurmontable difficulté de mettre son âme dans des mots.
Les thérapies modernes se basent sur le postulat que l'action guérit mieux que les mots et misent sur des techniques qui se substituent à la parole plutôt que de la compléter. Cela a pour effet de réprimer la plus humaine de nos facultés: l'aptitude à raconter les histoires de nos âmes.
Ces thérapies peuvent guérir en nous l'enfant qui n'a pas appris à parler ou l'animal qui en est incapable. Mais seuls les efforts soutenus pour accéder à la parole inspirée peuvent guérir notre langage du verbiage et le ramener à sa fonction primordiale:
La communication de l'âme.
Dans la linguistique structurale moderne, les mots n'ont pas de sens intime, car aucun d'eux n'échappe au destin que lui assigne l'analyse: être réduit à une unité quasi-mathématique. L'idée qu'on peut constituer tout langage à partir d'un nombre déterminé d'éléments irréductibles est une technique de dissection de l'esprit analytique appliquée au logos lui-même:
un suicide du mot.
Il n'y a donc pas de quoi s'étonner que règne une crise de confiance à l'égard du mot puisque nous n'osons plus nous abandonner aux mots en tant que porteurs de sens! Nous vivons dans un monde de slogans, de jargons et de communiqués de presse rappelant le novlangue de 1984.
Au fur et à mesure que l'art et les disciplines universitaires descendent dans la spirale de l'obsession du langage et de la communication, le langage est frappé d'une véritable phobie du sens. Même la psychothérapie qui, à l'origine, était une cure verbale - la redécouverte de la tradition orale du récit de sa propre vie - troque le langage pour le toucher, le cri et le geste. Nous n'osons plus être éloquents.
Pour être intenses, il nous faut être brusques ou primitifs: ainsi le veut une psychothérapie qui nous confine à une nouvelle barbarie.
Notre phobie du sens nous a fait oublier que les mots aussi s'enflamment et deviennent chair quand nous parlons.
Les mots disposent d'une puissance qui exercent un pouvoir invisible sur nous. Ils ont leurs propres effets protecteurs, blasphématoires, créateurs, destructeurs. Par là ils suscitent dans nos âmes une résonance universelle, transcendant les définitions et les contextes convenus.
Ni les techniques de communication, ni le silence spirituel contemporain, ni les gestes et les signes physiques ne peuvent équivaloir à l'ensemble de ces caractéristiques.
Plus nous refusons de parler à cause de la phobie du sens, qui réduit l'âme à l'isolement dans le secret, privé et personnel, moins ce que nous disons conduit à la confiance en ce que nous sommes.
Moins nous faisons confiance au langage en thérapie, ou moins nous faisons confiance aux vertus thérapeutiques du langage, plus nous risquons de nous dissoudre dans le fantasme du sous-humain et plus se rapproche le moment où le "barbare intérieur" envahit cette communication tombée en ruines à laquelle on reconnaît la culture qui a refusé de faire de l'éloquence le miroir de son âme.

Situation phobogène

Le terme " situation phobogène " est un terme qui désigne la situation dans laquelle on se trouve lorsqu'on est dans un endroit ou en présence d'un objet, d'un animal ou d'un insecte, qui génère un sentiment de terreur et d'effroi accompagné de sensations physiques pénibles. La simple évocation d'une situation phobogène déclenche habituellement une anxiété anticipatoire.

 

Phobies atypiques   

Les phobies d'impulsion

C'est la crainte de réaliser de façon irrésistible un acte qui soit absurde, immorale ou agressif en présence d'objet ou de situation pouvant être utilisées de façon agressive envers soi ou les autres. Ces troubles n'existent qu'en présence de l'objet. L'acte redouté n'est en principe jamais commis (compulsion: acte redouté qui est accompli). Il arrive parfois qu'elles s'étendent et surviennent en dehors de l'objet ou de la situation et qu'elles deviennent permanente: on parlera d'obsession impulsive. On a souvent des troubles dépressifs associés.

Nosophobie.

C'est la phobie des maladies. C'est fréquent et banal à la base. Ca s'intègre dans le cadre du sujet anxieux, dans le cadre de la névrose obsessionnelle. Il y a une crainte de contamination par les microbes ce qui va entraîner un rituel (lavage des mains). Dans les syndromes dépressifs mélancoliques, dans l'hypocondrie névrotique ou délirante.

Nysmorphophobie.

Ce sont des idées fixes et obsédantes qui portent sur l'aspect du corps. Le sujet a une certitude de difformité généralisée ou plus souvent localisée (principalement le nez, le visage, les seins (chez les femmes)). Elles sont prévalantes à l'adolescence où on ne la considère pas toujours comme pathologique. Quand elle entraîne des troubles dépressogènes, on la considère comme pathologique. Chez l'adulte il y a souvent une dépression associée.

 Peur

La peur : c'est une réaction normale, universelle, qui existe chez tous les êtres vivants face à une menace ou un danger réel. Il s'agit donc d'une émotion primaire instinctive qui se déclenche en réponse à un danger ou à une menace réelle. La peur sert à se protéger et à augmenter ses chances de survie dans toutes les espèces. La réaction de peur existe face à un danger, soit par la fuite, soit par l'immobilisation, soit par le combat.

Parfois la menace peut être le produit de l'imagination d'une personne.

Il existe trois aspects de la peur : la peur physique, le cur s'accélère.., la peur psychologique, on se concentre sur un danger supposé, la peur comportementale, elle fait réagir en fonction de ses intérêts. .


 Trac

Avoir le trac nest pas une maladie. Au contraire, rien de plus normal que de ressentir cette peur intense, mais passagère, avant une épreuve importante. Lessentiel est de parvenir à le contrôler, pour quil aide à donner le meilleur de soi-même.

Timidité pathologique

La timidité pathologique : Elle exprime la tendance aux comportements de crainte dans des situations sociales et explique certains comportements d'inhibition ou des attitudes timorées

Stress

 

"Le stress est une réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite" Hans Selye.

Il est possible de définir le concept de stress comme l'ensemble des stimuli que nous recevons en permanence. Ces stimuli peuvent être agréables (plaisir) stress positif ou désagréables (contrainte) stress négatif. Tant que notre organisme a la capacité de s'adapter, nous ne ressentons pas les effets nocifs du stress. D'où le concept nommé le Syndrome Général d'Adaptation : STRESS, nommé en 1956 par le Canadien, Hans Selye.

 

Stress Post-Traumatique

Qu'est-ce que le Trouble de Stress Post-Traumatique?

Critères diagnostiques du TSPT:
Le TSPT découle selon le DSM-IV (American Psychiatric Association, 1994) de l'exposition à un événement traumatique qui provoque chez l'individu de la peur, de la détresse ou de l'horreur.  Ce trouble se manifeste par une réexpérience persistante de l'événement traumatique, des comportements d'évitement des stimuli associés au traumatisme, un émoussement de la réactivité générale et un état d'hyperactivité neurovégétative.
A) La personne a été exposée à un événement traumatique au cours duquel les deux critères suivants étaient présents:
1. la personne a été exposée, témoin ou confrontée à un ou des événements qui ont impliqués la mort ou menace de mort, ou de blessures graves ou une menace à son intégrité physique ou à celle d'autrui;
2. la réaction de la personne impliquait une peur intense, de la détresse ou de l'horreur.
B) L'événement traumatique est revécu de façon persistante, d'une ou plusieurs des façons suivantes:
1. souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement incluant des images, pensées, perceptions;
2. rêves répétitifs et pénibles de l'événement;
3. impression ou agissement soudain comme si l'événement traumatique se reproduisait;
4. intense détresse psychologique lors de l'exposition à des stimuli internes ou externes ressemblant à un aspect du traumatisme ou symbolisant celui-ci;
5. réactivité physiologique lors de l'exposition à des stimuli internes ou externes ressemblant à un aspect du traumatisme ou le symbolisant.
C) Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (non présent avant le trauma) qui s'expriment par trois ou plus des symptômes suivants:
1. efforts pour éviter les pensées, sentiments ou conversations associés au traumatisme;
2. efforts pour éviter les activités, endroits ou gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme;
3. incapacité de se rappeler d'un aspect important du traumatisme;
4. réduction nette de l'intérêt ou de la participation pour des activités de valeur significative;
5. sentiment de détachement ou de devenir étranger par rapport aux autres;
6. restriction des affects (ex.: Incapacité de ressentir des sentiments amoureux);
7. sentiment que l'avenir est 'bouché', que sa vie ne pourra plus se dérouler normalement.
D) La personne présente deux ou plusieurs symptômes persistants traduisant une hyperactivité neurovégétative (ne préexistant pas au traumatisme):
1. difficultés à s'endormir ou sommeil interrompu;
2. irritabilité ou accès de colère;
3. difficultés de concentration;
4. hypervigilance;
5. réaction de sursaut exagérée.
E) Les symptômes B, C et D sont présents durant au moins 1 mois.
F) Le problème entraîne une détresse cliniquement significative ou un dysfonctionnement au niveau social, professionnel ou dans un autre domaine de fonctionnement important.

Trouble obsessionnel-compulsif


Les personnes obsessionnelles-compulsives sont sans cesse envahies par des idées ou des pensées qui causent un grand sentiment d'anxiété. Les sujets d'obsession les plus communs sont la peur d'être contaminé par des germes, le doute, l'ordre, la perfection et la peur d'avoir des comportements violents. Une personne peut être obsessive, compulsive, ou obsessive-compulsive. À la longue, les obsessions et les compulsions peuvent devenir tellement envahissantes que la personne qui en souffre n'a plus de temps à consacrer à autre chose. Le trouble apparaît généralement pendant l'adolescence jusqu'à la mi-trentaine et touche autant les hommes que les femmes.

Symptômes et signes
Pour calmer leur angoisse, elles adoptent des comportements répétitifs comme se laver les mains chaque fois qu'elles ont touché quelque chose, vérifier sans cesse la moindre de leurs actions, ranger inlassablement les objets de façon symétrique ou garder le moindre bout de papier de peur de jeter quelque chose d'important. C'est ce qu'on appelle les compulsions. 

 

Trouble d'anxiété généralisée ou  TAG

Si vous souffrez d'un trouble d'anxiété généralisée ou du TAG, vous éprouvez une inquiétude chronique, excessive et irrépressible, vous avez les nerfs à fleur de peau, vous vous fatiguez vite, vous vous sentez d'humeur irritable, vous ressentez de la tension musculaire et vous ne dormez pas bien.

Le TAG est un des troubles d'anxiété le plus commun. Les études montrent qu'au moins une personne sur vingt souffre du TAG à un moment donné de sa vie. Le trouble peut être bénin ou il peut être à l'origine de chômage et de problèmes familiaux et sociaux graves. Le TAG peut engendrer aussi la peur de rencontrer des gens (phobie sociale), des crises de panique graves (trouble panique) ainsi que la dépression. Les personnes souffrant du TAG qui ne se font pas soigner sont beaucoup plus susceptibles d'être atteintes de problèmes médicaux comme la cardiopathie, le diabète et le cancer.

THADA

Le THADA est caractérisé au cours du développement par des niveaux inopportuns d'inattention, d'impulsivité et/ou d'hyperactivité. Souvent les personnes atteintes du THADA éprouvent de la difficulté à suivre des instructions et à s'organiser, elle interrompent les autres, elles agissent sans réfléchir, elles parlent excessivement ou elles ne se peuvent pas rester tranquilles ou s'agitent. Certaines personnes éprouvent des problèmes sur le plan des trois types de symptômes, tandis que d'autres sont surtout aux prises avec un problème d'inattention ou d'impulsivité ou d'hyperactivité.

Le THADA commence habituellement à se manifester au cours de l'enfance et chez certaines personnes, des symptômes du THADA continuent de se manifester à l'âge adulte. Le THADA atteint de 3 à 5 % des enfants à l'école élémentaire et le trouble se manifeste plus souvent chez l'homme que la femme.

En plus des problèmes liés à l'inattention, l'impulsivité et l'hyperarctivité, les personnes souffrant du THADA éprouvent souvent des problèmes scolaires ou de travail et des difficultés dans leurs interactions sociales. Le THADA s'accompagne aussi souvent de problèmes comme les comportements perturbateurs (y compris les troubles de conduite), les difficultés d'apprentissage scolaire, la dépression ou l'anxiété.

Anxiété normale

L'anxiété est une émotion de réponse au danger connu et actuel. Elle est même nécessaire pour stimuler et motiver un individu à faire le nécessaire dans certaines situations.
Ex : Anxieux face à un examen - vous étudiez davantage.

Anxiété généralisée

Le trouble d'anxiété généralisée est défini comme étant l'anxiété et l'inquiétude excessives concernant plusieurs situations ou événements.  Ce trouble se caractérise par la présence constante d'inquiétudes difficilement contrôlables.  Lors d'une situation donné, le sujet entretient psychologiquement plusieurs scénarios négatifs et devient hypervigilant et très vulnérable aux stresseurs environnementaux.  Au niveau diagnostic, l'anxiété généralisée est caractérisée par au moins 6 mois d'inquiétude persistante et excessive et plusieurs symptômes physiques.

lanxiété chez les étudiants

Réunion dinformation du 22.11.2000 18 h00 université de la DOUA Lyon 2 (amphi 2)

BUT : Thème de la conférence : lanxiété chez les étudiants.

Intervenant : Pierre DASSIGNY (sophrologue et psychothérapeute).

Public concerné par la conférence : les étudiants présentant des états danxiété, saccompagnant le plus souvent de troubles anxieux dont : le trac occasionnel, la timidité, le stress, la peur, lanxiété sociale, lanxiété généralisée, la phobie simple, la phobie sociale, lagoraphobie, lagoraphobie accompagnée de crise de panique, les troubles obsessionnels et compulsifs, les troubles anxieux post-traumatiques provoqué par un événement stressant, la dépression.

Stratégie prévue : groupe dentraide de soutien et daffirmation de soi.

Le but de cette réunion dinformation se veut de répondre à l'attente de nombreux étudiants sur la région de Lyon et comme beaucoup de demandes existaient, jai décidé de consacrer mon temps et mon énergie à cette tâche qui consiste à tendre la main aux étudiants en détresse présentant des troubles anxieux et en leur prouvant que l'on peut sen sortir.

Afin de prouver l'intérêt dun groupe de soutien. Jai rencontré de nombreuses personnes sur la région de Lyon. Et jai également reçu de nombreux appels et autant de lettres.

Enfin, il ma semblé plus que nécessaire quune reconnaissance existe pour tous les étudiants qui souffrent danxiété et de phobies. La force d'une telle démarche est de réunir un grand nombre d'entre vous qui souffrent trop souvent en silence : que ce groupe dentraide de soutien et daffirmation de soi, soit votre voix et qu'elle puisse vous la donner à votre tour sans peur ni honte.

Soutenir, aider, écouter, conseiller, accompagner, partager sont des valeurs essentielles à toute vie sociale.

Jespère donc donner ce sens à ma démarche.

Lobjectif ainsi que la démarche générale de cette réunion dinformation est de permettre aux personnes présentant, des troubles anxieux et pouvant saccompagner de troubles phobiques.

Est daccéder à la mise en uvre dun groupe dentraide, soutien et daffirmation de soi, afin de bénéficier dun espace de discussion et d'échange entre étudiants vivant des problèmes similaires.

Les participants y entreprennent une démarche où ils trouvent un soutien psychologique, un lieu d'expression, un entourage réconfortant, conseils, information. et l'assurance dune écoute de qualité. Ce groupe dentraide et de soutien et daffirmation de soi donne aussi à chacun l'occasion déchanger des idées, des expériences, de lier des contacts, des amitiés, Le groupe est une dynamique, un point de départ pour briser et rompre l'isolement dans lequel vous pouvez vous retrouver lorsque vous souffrez danxiété. Nombreux sont les étudiants anxieux et phobiques qui se retrouvent en incapacité de poursuivre leurs études par manque d'adaptation à de nouvelles situations.

Un des autres objectifs primordial est de sensibiliser votre environnement familial aux répercussions que les troubles anxieux génèrent dans votre vie quotidienne. En effet, votre entourage peut jouer un rôle déterminant en vous accompagnant dans votre parcours.

Les troubles liés à lanxiété.

La meilleure façon dintroduire les troubles anxieux est en premier lieux daborder le terme danxiété. Les idées sont rarement claires sur les différences entre angoisse et anxiété. En réalité il sagit dun même phénomène dont lexpression revêt des formes psychiques et physiques qui interagissent. La distinction entre anxiété et angoisse na donc pas lieu dêtre retenue dun point de vue médical, puisque cest le terme anxiété qui a été choisi par les médecins.

Lanxiété, que nous éprouvons tous, est provoquée en grande partie par les problèmes de la vie quotidienne. La manière dont une personne fait face à lanxiété dépend de son caractère et de son tempérament, cest à dire de sa structure psychologique, façonnée par des facteurs à la fois génétiques et environnementaux. Face à limprévu, à linattendu, aux désagréments et même au malheur qui risquent de tomber sur chacun de nous à tout instant, certains restent impassibles. Dautres se désespèrent, alors que dautre encore pleurent en silence et somatisent leur anxiété par toute une série de symptômes : tremblements, frissons, bouffées de chaleur, sudation, crampes à lestomac, migraines, diarrhées, constipation, palpitations, tachycardie, spasmes musculaires et insomnies.

Outre quils indiquent, un manque de confiance en soi et une faible estime de soi, pourtant lune des dimensions les plus importantes de la personnalité. Les multiples signaux de stress révèlent un caractère fragile, quil faut fortifier puisque ces traits de caractère constituent le principal carburant de lanxiété.

Il peut nous arriver, à tous, de nous sentir anxieux dans des circonstances précises. Mais si ce type de sensation a tendance à se répéter, jusquà se transformer en état stable, on risque alors davoir à affronter un problème plus grave, par exemple, une anxiété anticipatoire, une anxiété sociale, une anxiété chronique, une phobie, une dépression et le suicide.

Les conséquences de lanxiété nuisent donc fortement à l'épanouissement d'une vie sociale, affective, scolaire et professionnelle. Les individus se replient sur eux, ont de moins en moins de contacts avec les autres, peu ou pas d'amis... d'où un gâchis relationnel formidable et, pour beaucoup, un ratage de leur existence.

Chez les sujets anxieux il est fréquent, que puisse sinstaller une conduite addictive, sous forme de prise soit dalcool, de drogues, soit de médicaments, afin de faire face à langoisse. Dans les deux cas, cest leffet tranquillisant de lalcool ou du médicaments qui est recherché. Le sujet retrouve ainsi pendants temps une certaine assurance. Mais au prix de complications en chaîne : un risque de dépendance à lalcool aux drogues, ou aux anxiolytiques et un danger daccoutumance qui peut le pousser à augmenter les doses pour maintenir le même bénéfice. Il arrive ainsi dhospitaliser pour sevrage dalcool, de drogues ou de tranquillisants des sujets anxieux .

Quelques exemples liés à lanxiété.

Le trac occasionnel est une sensation danxiété intense mais passagère, limité à une situation et un moment donné. Anxiété anticipatoire, ce type de gène peut déboucher sur de nombreuses complications : celles qui ont trait à la vie sentimentales sont assez évidentes, mais lincapacité dadopter une attitude suffisamment dynamique auprès damis et de connaissances est également de nature à contrarier une bonne insertion sociale.

La timidité caractérise les personnes craintives, pleines dappréhension, manquant dassurance, de hardiesse, discrète dans les relations sociales avec une peur de tout ce qui est nouveau, imprévisible, ou soudain.

Une phobie est une crainte angoissante spécifique :

déclenchée par un objet ou par une situation nayant pas en eux-mêmes un caractère dangereux.

Disparaissant en dehors de lobjet ou de la situation, ce qui entraîne des conduites dévitements caractéristiques

Au-delà du contrôle volontaire bien que la personne soit consciente du caractère de sa crainte.

Les phobies simples (ou phobies spécifiques) représentent les peurs, plus ou moins fondées, dobjets ou de situations. Ainsi, sous leffet dun stimulus, dun déclencheur spécifique, la personne va présenter des réactions anxieuses, identiques à celles rencontrées au cours des attaques de panique. Il sagit certainement de la pathologie anxieuse la plus fréquente puisquelle touche 10% de la population occidentale. Le plus souvent les personnes phobiques ne demandent de laide que lorsque leurs phobies ont entraîné des troubles dépressifs ou lorsquelles sont devenues très gênantes. Il est également fréquent que les phobies ne soient pas limitées à un seul objet. Les personnes phobiques présentent souvent des réactions de panique face à plusieurs situations bien délimitées. Si bien quelles organisent leur vie autour de lévitement de ces situations.

La phobie Sociale se manifeste essentiellement par une peur irrationnelle et persistante de se retrouver dans une situation où lon serait exposé au jugement dautrui et où lon craint de se comporter dune manière embarrassante ou humiliante. La phobie sociale se manifeste de la manière suivante : peur de parler face à une assemblée, peur de répondre à des questions en public, peur dutiliser les toilettes publiques, peur de devoir manger en public, peur de devoir écrire ou de lire en public.

Pour autre exemple lagoraphobie est une des phobies les plus handicapantes.

Phobie liée à lespace, lagoraphobie (peur des espaces découverts et des lieux publics) sassocie à la peur de sortir (angoisse de la rue) et fréquemment aussi à la peur des espaces clos (claustrophobie) ou à dautres phobies spécifiques. Lorsquelle est exposée à la situation phobogène (rue, magasins, foule) la personne éprouve un malaise intense, une sensation de vertige et doppression, la peur de perdre son contrôle, de sévanouir. Sa panique anxieuse cède en quelques minutes lorsquelle à quitté le lieu angoissant.

La crainte phobie peut-être conjurée par :

Des conduites dévitements ; certaines personnes renoncent à sortir ou à fréquenter les lieux phobogènes (rue passante, métro)

Des aménagements consistant à utiliser toujours le même trajet où des " abri " possibles ont été soigneusement repérés, à ne plus sortir que dans un territoire familier (son pâté de maison, son quartier), à ne se déplacer quen voiture

Des stratagèmes rassurants : se faire accompagner par un proche, tenir un chien en laisse, sappuyer sur une canne. Certains phobiques recourent à lalcool avant daffronter la situation dangoisse.

Lagoraphobe a souvent une personnalité timide, passive dépendante dun milieu hyperprotecteur. Parfois prévalent des traits exactement opposés : personnalité dynamique, combattive (comportement de défi), hyperoccupée (fuite en avant).

On note fréquemment des signes névrotiques dans lenfance, une tendance à lintroversion, des troubles sexuels à type dinhibition préexistant aux symptômes phobiques

Groupe dentraide et de soutien et daffirmation de soi.

Les différentes écoles de psychothérapie ont des critères différents pour établir lefficacité dun groupe dentraide et de soutien :

Pour un psychanalyste freudien, le traitement est efficace sil amène son patient à surmonter son complexe ddipe, un analyste jungien percevra lefficacité de sa thérapie daprès laccès au processus dindividuation, alors que pour un comportementaliste, le succès thérapeutique sera représenté par " lextinction des symptômes comportementaux ", pour un thérapeute familial le succès réside dans la réorganisation du système familial, pour un psychothérapeute cognitiviste, lefficacité est représentée par la résolution du problème présenté par le patient et par la réalisation des objectifs établis au début du traitement thérapeutique et pour le sophrologue le succès thérapeutique sera de permettre à la personne de neutraliser la gêne que la phobie entraîne.

Mais à lheure actuelle il existe un accord, un consensus, pour définir ce type dintervention le (groupe dentraide et de soutien) comme efficace lorsquil se compose des éléments suivants.

Lefficacité dun groupe dentraide et de soutien se compose des éléments suivants :

Lamélioration du symptôme.

Laugmentation de la capacité de travail.

Une meilleure adaptation sexuelle.

Une progression dans les relations interpersonnelles.

Une meilleure capacité à se confronter au difficultés psychologiques courantes.

Une amélioration de la capacité à réagir au stress de la vie de tous les jours.

A partir de ce groupe dentraide de soutien et daffirmation de soi, le thérapeute se préoccupe de la manière appropriée de surmonter un problème spécifique vécu par les personnes dans un espace-temps et un contexte défini de leur vie.

En principe, la fréquence, des séances est hebdomadaire et leur durée est de 2h000. Chaque groupe dentraide et de soutien débute par un tour de table. Les étudiants expriment, s'ils le désirent et quand ils le désirent, pourquoi et comment ils ont intégrés le groupe.

Discussions ,débat autour dun thème, échange didées, dexpériences, mise en pratique de stratégies thérapeutique, discussions post thérapeutique.

Stratégies thérapeutique.

Questionnaires dévaluation.

Relaxation

Publié dans nalpa-lyon

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